À propos de la durée de vie des roulements – Cetim

À propos de la durée de vie des roulements – Cetim.

Dans les roulements actuels, les dégradations qui mènent à la défaillance des roulements ne s’amorcent plus en sous-couche, mais en surface. Le lubrifiant joue donc un rôle plus important encore qu’auparavant dans la durée de vie des roulements.

Cette action vise à déterminer les paramètres prépondérants dans le rôle du lubrifiant, en vue d’une modélisation ultérieure.

Les essais de fatigue de contact ont montré que le mécanisme dominant dans ce type de sollicitation est l’interaction physico-chimique qui se produit entre les surfaces et les additifs présents dans le lubrifiant. À partir d’une température donnée, certains composants des additifs réagissent avec le fer pour former une couche protectrice sur les surfaces de contact.

Ces couches réduisent fortement les coefficients de frottement et les surfaces se trouvent séparées. Il devient alors difficile de distinguer l’effet de paramètres tels que la rugosité des surfaces ou le taux de glissement.

Influence du grenaillage de précontrainte sur la tenue à la pression

Phénomène très courant en mécanique, notamment dans les engrenages, la fatigue de contact a comme mode de défaillance classique le pitting, c’est-à-dire la formation de petits trous en surface dus aux résidus métalliques d’usure, aux interactions entre indentations, aspérités, etc. Le pitting est la source de l’initiation de microfissures qui se propagent et conduisent à l’écaillage de la surface de la pièce.

Ce rapport, issu d’une recherche bibliographique, passe d’abord en revue les principaux facteurs influençant ce mode de défaillance (contraintes résiduelles, état de surface, lubrification, dureté?), puis décrit les effets du grenaillage classique ainsi que des traitements pré- et post-grenaillage sur la tenue à la fatigue de contact. Il apparaît que le grenaillage améliore la résistance à la fatigue de contact, mais cet effet bénéfique est largement contrebalancé par la rugosité induite, facteur important d’initiation des fissures.

Le grenaillage ne sera véritablement efficace que s’il est suivi d’un traitement de polissage (par tonnelage voire par le procédé CASE) qui, en réduisant la rugosité de la pièce, contribuera à améliorer grandement sa durée de vie.

Lire l’article : Influence du grenaillage de précontrainte sur la tenue à la pression.

Fissuration sous contraintes des laitons de robinetterie gaz. Essais préliminaires et mise au point du plan d’expérience – Cetim

Fissuration sous contraintes des laitons de robinetterie gaz. Essais préliminaires et mise au point du plan d’expérience – Cetim.

Le laiton utilisé dans la fabrication des composants de robinetterie peut, sous certaines conditions, être affecté par une fissuration traversante, due à un phénomène de corrosion sous contraintes. Jusqu’à récemment, la résistance de ces composants à la corrosion sous contrainte était évaluée au moyen de l’essai normalisé ISO 6957. Cette procédure d’essai présentait deux inconvénients majeurs : une mise en ?uvre délicate et peu propice à être utilisée sur le lieu de fabrication, et un manque de fiabilité (certaines pièces sensibles n’étant pas détectées par le test).

Afin de mieux répondre aux besoins des industriels, Gaz De France a publié en 2004, une nouvelle procédure de test (NF 078, SROB100-NF) plus simple et de mise en ?uvre possible sur le site de fabrication.

Les industriels de la profession rencontrent des problèmes de reproductibilité et de représentativité par rapport aux installations réelles et ont donc demandé au Cetim de déterminer les limites du test « NF 078, SROB100-NF ».

Le Cetim a mis au point une cellule d’essai permettant de reproduire les conditions de la procédure du test sur des éprouvettes en laiton : atmosphère ammoniaquée, température contrôlée, application de niveaux de contrainte précis. Une première campagne d’essai a permis de mesurer la dispersion des résultats et la discrimination de la réponse par rapport au niveau de contrainte appliquée.

Structure en bandes dans les aciers – influence sur la soudabilité constructive

Lors des études sur la tenue à la fatigue de pièces soudées en angle, il arrive qu’un mode de ruine un peu particulier avec un faciès de type arrachement lamellaire (aspect en bois pourri) soit observé.

Un examen sur coupe révèle alors une structure en bandes sans éléments susceptibles d’alerter le soudeur sur un quelconque risque.

D’où proviennent ces structures, comment s’en prémunir ?

C’est le sujet de cette synthèse réalisée au Cetim.

*Pour en savoir plus : Structure en bandes dans les aciers – influence sur la soudabilité constructive – Cetim.

Rupture de chemins de roulement de multiplicateurs d’éoliennes

Retour d’expérience sur l’avarie des multiplicateurs d’éoliennes GE.

GE restitue un retour d’expérience basée sur l’analyse vibratoire pour détecter précocement les avaries liées à la rupture de chemin de roulements.

pour en savoir plus : www.ge-mcs.com/download/case-studies/bently-nevada/Hatch-Cracked-Race-Detection.pdf.

Maintenance et fabrication des rails et du matériel roulant

 

 

Cette note de veille fait le point sur les travaux concernant l’inspection, la maintenance et les moyens d’améliorer la résistance à l’usure des rails et des roues présentés à la conférence mondiale sur la recherche ferroviaire 2011 (WCRR 2011). Cette conférence a eu lieu du 23 au 25 mai 2011 à Lille. Environ 800 personnes ont assisté à cette conférence structurée selon huit thèmes : un train de plus en plus efficace énergétiquement, un train respectueux de l’environnement, augmenter les capacités et les services de fret, un monde de service pour les passagers, rapprocher les territoires à plus grande vitesse, encore plus de trains encore plus à l’heure, un train encore plus concurrentiel et efficace en termes de coût, un train encore plus sûr. Ces huit thèmes (hors sessions plénières) ont fait l’objet d’environ 220 présentations et 90 posters.

Pour en savoir plus : WCRR 2011 – Maintenance et fabrication des rails et du matériel roulant – Cetim.