Essais de corrosion des robinets en laiton

Cellule corrosion sous contrainte laitonLes essais de corrosion sous contrainte d’éprouvettes en laiton s’effectuent habituellement en les exposant à la vapeur d’ammoniac. Mais, à cause de la dispersion des résultats, la commission « Robinetterie » du Cetim a demandé d’en déterminer les causes et de modifier le test pour le rendre industriellement pertinent.

Le contenu de cette étude est réservé aux ressortissants du Cetim mais si vous rencontrez un problème n’hésitez pas à contacter l’équipe corrosion du Cetim, allez à la section : Pour nous contacter.

rupture d’un écrou en laiton dans une installation de chauffage

Un cas concret d’analyse de défaillance publié dans  Case Studies in Engineering Failure Analysis de janvier 2013. Il concerne la rupture d’un écrou en laiton dans une installation de chauffage au bout de 2 ans de service. Il s’agit d’un cas typique de « season cracking ».

Pour consulter l’article complet cliquez sur le lien :Failure analysis of a machinable brass connector in a boiler unit installation.

Mises en garde dans la mise en œuvre du test Kesternich

Le test Kesternich est utilisé dans l’industrie pour qualifier les revêtements de protection contre la corrosion. Cet essai normalisé consiste à soumettre les pièces revêtues à plusieurs cycles d’exposition à une atmosphère corrosive constituée de dioxyde de soufre et de vapeur d’eau, et à surveiller l’apparition d’un faciès de corrosion du métal de base.

La comparaison d’essais réalisés par divers laboratoires a permis de constater des dispersions dans les résultats du test Kesternich. L’objet de cette synthèse est de sensibiliser les utilisateurs aux causes de dispersion liées à la mise en œuvre du test.

Plusieurs facteurs ont ainsi une influence significative : la superficie géométrique et l’état de surface des pièces, la réactivité et le niveau de passivité des pièces ou des plaques de compensation. En revanche, la durée d’ouverture de l’enceinte, la pression atmosphérique et la température du local, le volume de l’eau, etc. n’ont pas d’influence notable. Des règles et des recommandations de mise en œuvre sont données pour fiabiliser la réponse à l’essai.

En savoir plus : Mises en garde dans la mise en œuvre du test normalisé 

 

 

Fissuration sous contraintes des laitons de robinetterie gaz. Essais préliminaires et mise au point du plan d’expérience – Cetim

Fissuration sous contraintes des laitons de robinetterie gaz. Essais préliminaires et mise au point du plan d’expérience – Cetim.

Le laiton utilisé dans la fabrication des composants de robinetterie peut, sous certaines conditions, être affecté par une fissuration traversante, due à un phénomène de corrosion sous contraintes. Jusqu’à récemment, la résistance de ces composants à la corrosion sous contrainte était évaluée au moyen de l’essai normalisé ISO 6957. Cette procédure d’essai présentait deux inconvénients majeurs : une mise en ?uvre délicate et peu propice à être utilisée sur le lieu de fabrication, et un manque de fiabilité (certaines pièces sensibles n’étant pas détectées par le test).

Afin de mieux répondre aux besoins des industriels, Gaz De France a publié en 2004, une nouvelle procédure de test (NF 078, SROB100-NF) plus simple et de mise en ?uvre possible sur le site de fabrication.

Les industriels de la profession rencontrent des problèmes de reproductibilité et de représentativité par rapport aux installations réelles et ont donc demandé au Cetim de déterminer les limites du test « NF 078, SROB100-NF ».

Le Cetim a mis au point une cellule d’essai permettant de reproduire les conditions de la procédure du test sur des éprouvettes en laiton : atmosphère ammoniaquée, température contrôlée, application de niveaux de contrainte précis. Une première campagne d’essai a permis de mesurer la dispersion des résultats et la discrimination de la réponse par rapport au niveau de contrainte appliquée.