Le brasage des aciers inoxydables austénitiques, Corrosion interfaciale et choix des métaux d’apport

Le Cetim a publié une étude sur la corrosion interfaciale des aciers inoxydables brasés dont les résultats sont réservés à l’usage ses cotisants.

Dans certaines conditions, les assemblages brasés sur acier inoxydable sont sensibles à une forme grave de corrosion, dite interfaciale qui progresse entre le métal de base et la brasure, et qui peut ainsi conduire très rapidement à la séparation complète de l’assemblage.

Malgré de nombreux travaux sur ce sujet, aucune théorie n’est encore généralement admise quant au mécanisme de cette corrosion.

Cette étude menée par le Cetim, confiée à l’Institut de Soudure, a pour objectif de clarifier la situation en évaluant le comportement de divers alliages d’apport (à base d’argent, de nickel et de cuivre) utilisés sur des aciers inoxydables austénitiques.

L’étude électrochimique met en relief l’influence fondamentale du flux sur le comportement de l’acier inoxydable : il inverse les potentiels entre les deux métaux et rend l’acier inoxydable moins noble. Le document fournit aussi des éléments pour le choix d’une nuance de métal d’apport.

Le brasage des aciers inoxydables austénitiques, Corrosion interfaciale et choix des métaux d’apport

Le Cetim vient de publier une étude sur la corrosion interfaciale des aciers inoxydables brasés dont les résultats sont réservés à l’usage ses cotisants.

Dans certaines conditions, les assemblages brasés sur acier inoxydable sont sensibles à une forme grave de corrosion, dite interfaciale qui progresse entre le métal de base et la brasure, et qui peut ainsi conduire très rapidement à la séparation complète de l’assemblage.

Malgré de nombreux travaux sur ce sujet, aucune théorie n’est encore généralement admise quant au mécanisme de cette corrosion.
Cette étude menée par le Cetim, confiée à l’Institut de Soudure, a pour objectif de clarifier la situation en évaluant le comportement de divers alliages d’apport (à base d’argent, de nickel et de cuivre) utilisés sur des aciers inoxydables austénitiques.
L’étude électrochimique met en relief l’influence fondamentale du flux sur le comportement de l’acier inoxydable : il inverse les potentiels entre les deux métaux et rend l’acier inoxydable moins noble. Notre document fournit aussi des éléments pour le choix d’une nuance de métal d’apport.

Pour savoir plus  :Brasage-des-aciers-inoxydables-austenitiques-Le

Influence des éléments d’alliages sur la résistance à la corrosion caverneuse des aciers inoxydables

Résumé

Dans ce papier nous présenterons les principaux résultats d’une approche de modélisation par éléments-finis de la corrosion caverneuse des aciers inoxydables. L’étude est conduite en mode de polarisation galvanostatique sur trois nuances typiques d’aciers inoxydables : AISI 430, AISI 304 et le duplex 2304. Les résultats conduisent à la formulation de conditions critiques de propagation de la corrosion caverneuse en termes de courant appliqué IG et de pH de dépassivation pHd du film passif habituellement présent sur les aciers inoxydables. Pour un acier inoxydable donné, le modèle prédit une évolution en courbe sigmoïde de la surface corrodée en fonction du courant appliqué IG (voir figure ci-après) en accord avec les résultats expérimentaux. Un calcul détaillé, effectué en vue de comparer les trois nuances étudiées, montre que la meilleure résistance à la corrosion caverneuse des aciers duplex par rapport aux aciers ferriques et austénitiques est principalement due à une meilleure résistance à la dépassivation par acidification locale des films passifs formés sur les duplex.

Voir la source : http://dx.doi.org/10.1051/metal/2011061