Rupture d’une roue conique – moteur d’hélicoptère Aerospatiale AS 350 B3

Suite à une panne de moteur en vol d’un hélicoptère Aérospatial AS 350 B3 C-FRPQ exploité par la Gendarmerie royale du Canada à Stoney point (Ontario) le 23 novembre 2007, le Safety Board (NTSB) des États-Unis a effectué une enquête à la suite de l’accident (LAX01TA119).

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a enquêté sur cet événement dans le seul but de promouvoir la sécurité des transports.

L’examen du moteur Arriel a permis de déterminer que la roue conique à 41 dents s’était brisée à cause de fissurations de fatigue polycyclique. La roue avait été posée au moment de la fabrication du moteur, et elle totalisait 1644 heures de vol depuis sa mise en service initiale. L’examen métallurgique de la roue a révélé nombre de criques de fatigue prenant naissance à la base de nombreuses dents. Des criques de fatigue circulaires ont également été découvertes en bordure de la roue. Celle-ci ne présentait aucun défaut de fabrication qui aurait pu véritablement contribuer à sa défaillance.

telecharger le doc

Compositional and failure analysis … – John Scheirs – Google Livres

Citation

Compositional and failure analysis … – John Scheirs – Google Livres

Couverture
Un ouvrage qui décrit différentes techniques et approches pour l’analyse d’avarie de matériels et produits en polymères.

L’expertise en corrosion, les bases de données et les systèmes experts | Matériaux & Techniques

L’expertise en corrosion, les bases de données et les systèmes experts | Matériaux & Techniques
S. Audisio
Laboratoire MATEIS CorrIs, INSA-Lyon, France
e-mail : [email protected]
17 Mars 2011


Résumé

L’expertise dans le domaine de la corrosion correspond à une véritable enquête pour rechercher les raisons de la dégradation des pièces. L’expert après avoir évalué les dommages, se doit de déterminer les causes du sinistre, puis de proposer des remèdes et déterminer éventuellement les responsabilités. L’établissement des causes, rouage essentiel pour la compréhension du sinistre, doit s’appuyer non seulement sur les faits constatés, mais aussi sur la consultation de bases de données : ouvrages, revues scientifiques, bibliothèque de cas, rapports d’expertise, et plus récemment, ouvrages informatiques multimédia (Cédérom, DVD) et sites internet. Ce travail bibliographique peut réduire considérablement la durée d’une expertise. Il faudra cependant être très prudent quant à l’usage de ces nombreuses données car elles sont souvent incomplètes et/ou mal définies. Quand on sait qu’environ 15 à 20 % du coût de la corrosion, estimé pour les pays industrialisés à environ 4–5 % du PIB, pourrait être évité par une diffusion et une application de nos connaissances dans ce domaine, il paraît normal que l’on puisse s’intéresser à de nouvelles techniques susceptibles de l’abaisser. Les systèmes experts sont pressentis pour être, dans les années à venir, l’outil d’aide à la décision par excellence. Un système expert est un programme informatique destiné à résoudre, par des non-spécialistes, des problèmes dans un domaine particulier pour lequel il existe des experts. Ces systèmes tentent de reproduire d’une certaine manière le raisonnement des experts humains. Leur réalisation nécessite d’être en possession d’une part, de données qui proviennent d’experts et de bases de données, d’autre part, de connaître le déroulement d’une expertise humaine. Dans le domaine de la corrosion, ces système experts permettront de distribuer une connaissance, un savoir-faire, une expérience, mais également d’être un outil pédagogique. Ils pourront également pallier la rareté ou la perte de l’expertise humaine dans une entreprise, la nécessité d’une expertise sur plusieurs sites et/ou l’expertise dans un milieu hostile.