Surveillance en service des éoliennes

Les éoliennes au banc d’essai.

20 % de l’énergie consommée devrait provenir des énergies renouvelables d’ici à 2020. Selon les projections du Grenelle de l’environnement, la moitié de cette énergie devrait être fournie par l’éolien. Autant dire que la fiabilité des équipements constitue un enjeu majeur. Qui plus est, la moindre casse ou défaillance génère des coûts très importants. Un fait qui s’explique par les conditions particulières d’exploitation (chaîne cinématique complexe pour la surveillance, conditions de fonctionnement aléatoires et sévères en termes de température ou d’accessibilité, faible rigidité de l’ensemble, etc.). Le Cetim a donc décidé de développer des outils permettant de surveiller en temps réel l’état de santé d’une machine tournante afin d’assurer une maintenance prévisionnelle de ce type d’équipement. En s’appuyant sur les développements des grands projets mécatroniques* (Adeolys, Kastrion, Supreme), il s’agit de définir les moyens permettant de prévoir la durée de vie résiduelle des équipements en prenant en compte le cumul de charge et l’environnement vibratoire. Les défauts et dysfonctionnements seront ainsi détectés au plus tôt… et l’information devra ensuite être fusionnée avec l’estimation de la durée de vie. Pour parvenir à ce résultat, le Cetim a conçu et réalisé un banc d’essai qui reproduit la chaîne cinématique d’une éolienne à l’échelle 1/100e  en termes de puissance et qui fonctionne à vitesse variable. Ce banc comporte un moteur à chaque extrémité. L’un sert à simuler le vent qui entraîne l’hélice, l’autre représente la génératrice.

*Le banc d’essai est ainsi déjà utilisé pour mener à bien trois projets.

  1. Adeolys. Projet destiné aux essais d’endurance.
  2. Kastrion. Programme axé sur la validation d’un nouveau système de surveillance.
  3. Supreme. Action destinée à la création de nouveaux outils de maintenance prédictive.

Pour plus d’information rendez-vous sur le site du Cetim où contactez le service Question-Réponse